Amélia Pendragon - A terminer

Nom : Pendragon (comme Arthur , des chevaliers de la table ronde W.W) .

Prénom : Amélia , Rose , Anneliese .

Surnoms : Souvent appelée Mia , pour évite d’avoir à dire un nom si peu commun au Japon et assez difficile à prononcer .

Âge : 16 ans , presque 17 .

Sexualité : Hétéro . Elle en est presque sûre . Car , au fond , qui en est certainement certain ?

Famille : Amélia n’a jamais vraiment connu ses parents . Sa mère est morte , mais pour elle , c’est comme si elle n’avait jamais existé . Non pas parce qu’elle est infâme et égoïste , mais plutôt parce qu’elle n’en a aucuns souvenirs , ni bons , ni mauvais . Comme je vous l’ai dit , Amélia n’a jamais connu sa mère . Et son père , c’est tout juste si elle le voit . Il vient , une fois tous les six mois , parler de ses notes , de son emploi du temps , de sa « responsabilité » au sein de son métier , etc … Mais , en fin de compte , il ne vient que pour dire qu’il est venu , car Mia ne l’aime pas , cet homme à la barbe parfumé , qui ramène tout le temps des filles différentes (certes , elles sont très jolies ) . Il dort à la maison et disparaît . Mais avant , il laisse une liasse de billet dans la commode en pin pour que Mia puisse se nourrir . Hormis ses parents « inexistants » , Amélia n’a personne d’autre . C’est donc seule qu’elle se promène dans les rues de Paris .

Description physique : La première chose que l’on voit sur Amélia , ce sont ses yeux : bleus comme la mer des tropiques . On s’y plonge agréablement et l’on est surpris de sa profondeur . Plus on descend , plus on en sait sur elle . Les yeux sont les reflets de l’âme , je crois qu’on dit comme ça . Et les yeux d’Amélia , en plus de représenter magnifiquement son âme éblouissante , reflètent sa tristesse et son désenchantement . Mais ça , ça ne décrit pas physiquement . Pour en revenir à son corps , nous pourrions dire que Mia , prise dans un livre , a teint ses cheveux . Non pas en blonds platine , en noirs ou en une autre couleur aussi ordinaire que les feuilles d’un chêne . Elle les a teints en gris . Enfin , au départ , ils devaient être blancs . Comme les cheveux de l’héroïne de son livre : un ange gardien aux ailes et à la chevelure blanche . Mais ses cheveux , qui , au départ étaient d’un châtains très foncés tournèrent bien vite au grisâtre . Mais cette couleur prit tout de même des reflets blancs , lorsqu’elle faisait voltiger sa chevelure dans le vent froid de la belle et romantique Paris . Amélia a des traits fins , mais elle ne sait qui remercier pour cette si jolie forme que son visage obtient lorsqu’elle sourit doucement . Sa peau est pâle , presque translucide , c’est d’ailleurs ce qu’elle aime le moins en elle . Pourtant , elle va souvent dans les campagnes avoisinant sa tendre ville . Mais sa peau a plutôt tendance à rougir ce qui le désespoir de notre intrigante jeune fille . Son corps reste toujours et inlassablement blanchâtre , comme de la porcelaine . Mais le reste rattrape bien vite ce malentendu que lui donne sa vampirique peau . De longues , très longues jambes qu’elle soigne vraiment très très bien , de la poitrine agréablement bien fournie , mais pas trop pour ne pas ressembler aux caricatures que les hommes se font des femmes en général … Ses mains sont fines et ses doigts agiles , longs et délicats . Amélia a une droiture que bien des femmes nobles envieraient , fière et digne , mais veuillez me faire taire à ce sujet où j’oublierais de vous précisez sa taille - haute - et son poids - démesuré . Sur son mètre soixante-dix , elle aurait l’air d’un mannequin si elle n’avait pas ces quarante-sept kilos qui lui donnent l’air de planer sur place et de glisser en arpentant les rues et les couloirs . Oui , en plus de sa peau ultra pâle , Mia déteste son poids . Trop légère , presque aussi fine qu’une anorexique . Même si elle n’en est pas une .

Caractère : Amélia est schizophrène . Rien de plus normal lorsque l’on vit seule , tout de même . Mais Mia n’est pas vraiment atteinte : tout cela est dans sa tête , et uniquement à l’intérieur . Elle s’est construite un double . Mais elle ne l’utilise que rarement , lorsque vraiment , elle s’ennuie énormément . Je vais tout de même la présenter , son « autre-moi » . Elle se prénomme Ella . C’est en quelque sorte sa conscience . Parce qu’Amélia n’a jamais été méchante . Elle a juste gardé son âme d’enfance . A l’intérieur , elle est gâtée de gâteaux , de bonbons , de jouets et de poupées . Surtout de pastels , feuilles cartonnées , crayons , feutres , etc … Amélia adore dessiner . Vraiment beaucoup . Mais à l’extérieur , Mia est droite , juste et honnête . C’est donc Ella , sa « conscience » qui lui redonne une petite part d’enfance . En gros , elle donne son feu vert pour les activités les moins risquées . Le coloriage , le dessin , quelques fois du cinéma , acheter des livres à images , recopier ces livres à images , écouter des vieux Cds et toutes ces choses pas si courantes que ça dans la vie d’une adolescente . Pas le temps de pleurer , de bouder ou de rechigner , tout est drôle , tout est amusant dans le monde d’Amélia . Parfois , elle peut se montrer dure , rancunière et perverse , blaguant presque avec un humour noir . Mais ces moments sont très rares , et il aura fallut la chercher pour trouver le côté « méchant » de Mia . Par contre , elle est égoïste et jalouse . Mais dans les bon sens . Si son barmaid préféré donnait une glace au café – elle adore les glaces au café – gratuite à une autre adolescente , elle serait jalouse à en pleurer . En fin de compte , c’est de la « gentille » jalousie . Pour l’égoïsme , c’est nettement moins marrant . Elle peut se mettre à frapper , injurier et faire tomber son masque de bonté et de servitude lorsque quelqu’un touche à quelque chose qu’il ne devrait pas toucher . Ses dessins par exemple . Un doigt dessus et vous pouvez y faire une croix . Mais peu de gens sont ses amis , personne pour tout dire , alors elle n’est pas souvent égoïste . De toute façon , il faut de tout pour faire un monde . Et dans le monde d’Amélia , il est doux , gentil et agréable pour tout le monde . La faim dans le monde , les misères et les soucis ? Bah ! Elle connaît pas elle . Elle en viendrait même à donner tout son argent au clochard qui loge devant sa demeure pour qu’il déguerpisse et qu’elle puisse retourner dan son monde « sans SDF , sans malheurs en général » . Parce qu’il y a bien des malheurs dans la vie de Mia . Les cours , les profs et les devoirs . Beûrk ! Quelle horreur ! Elle passe trente secondes devant ses devoirs et c’en est fini . Les cours , elle les passe à rêvasser . Les profs , elle les dessine , moche et gros et gras , au fusain et à la peinture à l’huile dans une douce odeur d’huile térébenthine . Pourtant , son cerveau est puissant , une partie de sa matière grise fonctionne : la mémoire . Tout ce que les profs racontent , Amélia le range d’un côté sans le savoir et le ressort en contrôle . Mais lorsqu’elle rêvasse , la plupart de ses rêves se situent dans un pays merveilleux : là où la nourriture pousse sur les arbres et les bonbons dans les buissons . Un pays où Mia aurait sa place , au milieu des petites brebis et des charmants bergers …

Qualités : Rêveuse (si c’est une qualité …) , juste , droite , positive , enfantine , gentille , agréable , elle engage facilement la conversation et l’entretient sans qu’on soit ennuyé . Charmant , polie , passionnée , les qualités ne manquent pas à Amélia , notre douce créature , mi-enfant , mi-femme .

Défauts : Jalouse , possessive , égoïste , maniaque , bruyante , imposante , trop droite , passe d’une extrême à l’autre , n’a aucune vision des choses , aveugle dans le sens où elle ne veut rien voir de la vie extérieur , romanesque , prend sa vie comme dans un film , oublie les promesses , se mêle des choses qui ne la concernent pas .

Talent Particulier : Amélia dessine très bien . C’est un don . Elle écrit aussi , mais ce talent reste caché . Au plus profond d’elle-même . Elle a aussi pris des cours de sa propre initiative . Des cours de violon . Elle s’en sortait pas mal , tout juste pour entrer dans la case « talent » . Elle est aussi intéressante . Sa vie est une histoire tout droit sortie d’un bouquin quand elle la décrit . Ça peut être un talent . En tout cas , c’est particulier .

Histoire :

« - Dis, tu prendrais une glace à quoi toi ? Parce que j’hésite là. Noisette, café – j’adore le café -, pistache, vanille, chocolat – avec des pépites hein ? -, fraise, framboise … Il y a trop de choix, tu ne trouves pas ? »

Là, je venais de parler seule. Enfin, pas seule vu que normalement, je m’adressais à un client de ce drugstore où je venais d’entrer. Généralement, je vais « Chez Mireille ». Même si le barmaid est un homme qui s’appelle Vincent et qui a deux gros tatouages sur les deux bras. J’aime bien aller « Chez Mireille » après les cours. Je prends une glace lorsque la température avoisine les 10/20 degrés et un café lorsqu’il fait plus froid.

Le client qu’Amélia avait abordé sans lui avoir dit « bonjour » ou tout autre forme de politesse obligatoire ne tourna même pas les yeux sur elle. Il s’éloigna un peu plus du comptoir et décida, finalement de payer - sans laisse de pourboire. Il s’en allait et le serveur jeta un sale regard sur Mia. Quand à elle, elle sortit sans avoir goûté à leur glace aux cookies, qui la tentait vachement pourtant. Elle zigzagua entre les réverbères, l’esprit embrumé. Comme c’était triste, un après-midi dans Paris, sans avoir la moindre idée de ce qu’on pourrait faire. Amélia passa devant tant de vitrines qu’au bout d’un moment, elle sa lassa et cessa de les regarder. Oui, c’était tellement triste qu’elle décida de rentrer chez elle. En espérant que Maria ne si trouvait pas déjà. Mia jeta un coup d’œil sur sa montre : quinze heure et demie. Déjà ! Elle avait l’impression de n’avoir rien fait ! Une promenade amusante aux Champs Elysée, bousculant au passage de nombreux passants, touristes pour la plupart. Elle avait bu un « frappuccino » au café dans un Starbucks Coffee voisin, laissant divaguer ses yeux sur les vêtements des passants qui semblaient si pressés. Elle sirotait doucement. Lentement, pour mieux apprécier le goût frais et subtil de sa boisson. Elle avait voulu l’accompagner d’un fondant au chocolat qui était vraiment tentant. Lorsqu’elle avait fouillé ses poches, il ne restait assez d’argent que pour un « frappuccino ». Triste, elle avait payé et elle s’était juré de prendre au moins cinquante euros à chacune de ses sortie. Puis elle jeta son gobelet en plastique et lécha la paille couverte de chantilly. Se dirigea vers la Fnac et en sortie avec un livre de botanique, dans l’espoir de dessiner une des ses jolies fleurs qu’elle avait vu à l’intérieur.

Le monde entier est contre moi. Je le sais. Mais je n’ai aucunes preuves et ça m’attriste un peu. Mais si le monde est contre moi, c’est que j’ai fait quelque chose de vilain. Une très vilaine chose. Mais quoi ? Je n’en sais rien. Ah ! Si ! Rien que d’y penser et j’en ai la nausée d’ailleurs. Mais comme c’est toi Ella, je vais te le dire. Tout à commencé lorsque mon père est arrivé, la semaine dernière, sans fille, sans argent, sans cadeaux, sans rien du tout. Et je lui ai demandé pourquoi je n’avais pas droit à l’argent qui me semblait vital. Il avait souri. C’était il y a une semaine.

« - Depuis que tu es née Amélia, je me force à te laisser faire ce que tu désire. Mais là, c’en ai trop. Hier, je suis venu à l’appartement que tu as laissé ouvert, bien entendu et tu n’étais même pas là. C’est inadmissible Mia. Tu étais je ne sais où dans Paris, sans laisser de mot, sans prévenir Maria. Bien sûr, tu es trop vieille pour avoir une nourrice, aussi, je te demanderai de choisir un pensionnat privé. Un bon, s’il te plaît. »

Il ne laisse pas Amélia en placer une et sortit de l’appartement. Mia soupira et se mit à pleurer. Le lendemain, elle avait déjà tout oublié et vivait sa vie comme avant. Mais lorsqu’elle se trouva sans argent, elle se souvint de sa « promesse » non promise. Elle se remit à pleurer comme au premier jour de cette annonce fatidique et marcha dans tout l’appart’ comme un fauve en cage, tapant du pied lorsqu’une idée ne lui plaisait, tapant dans ses mains lorsque s’était le contraire. Mais ce n’est qu’Ella, sa conscience qui lui remit les pieds sur terre et les mains dans les poches. Elle lui demanda de chercher un pensionnat ou un internat et comme Mia était naïve et qu’elle avait confiance en son amie la plus intime, elle commença à chercher. Long et ennuyeux, elle s’arrêta au bout de quelques heures. C’en était trop. Elle lui suggéra donc d’en prendre une le plus loin possible de Paris. Elle serait moins tentée par tous les cinémas, drugstores et autres fantaisies que Mia adore par-dessus tout.

Et c’est comme ça que je tombais sur Hanaka. Sur Internet. Sur la toile, on trouve de tout. Je n’ai pas réussi à trouver de pensionnat en Norvège, ma destination initiale. Les norvégiens, sont, paraît-il très mignons. Mais les japonais aussi me semble-t-il. Peu m’importe, j’ai décidé que j’irai dans ce pensionnat, où se déroule un drôle de manège : des hôtes distraient des pensionnaires de sexe féminin. Bien sûr, c’est un internat pour gens aisé, mais mon père est plutôt connu dans le monde des affaires et il est très riche. Assez pour moi. Et pour Hanaka. Tant mieux, c’est là-bas que je vais.

En destination pour Hanaka, dans l’aéroport, Amélia revécut toute sa vie en accéléré. Un peu comme quand notre fin arrive. Et notre adolescente le savait, elle ne retournera pas en France de sitôt, ça ressemblait donc à une fin. La fin de la grande amitié entre Mia et Paris. Paris et Mia. Ils s’adoraient, ou plutôt, Mia adorait Paris et Paris le lui rendait bien.



« - … Amélia … Je veux … Amé … »

Ce fut les dernières paroles de feu Nielle, la jeune mère d’Amélia. Elle n’avait que seize ans lorsqu’elle accoucha, et cet accouchement lui fut fatal. Amélia, c’est tout ce qu’elle réussit à prononcer avant de sombrer dans l’antique et mystérieux Paradis. Pour ne pas avoir de problème avec la justice, Jake Minnelli abusa de son pouvoir et de ses richesses pour couvrir ce phénomène qui lui aurait valu la prison. En effet, il avait trente ans lorsque sa copine d’un soir lui avoua sa grossesse. Bien sûr, il refusa de reconnaître l’enfant. Elle accoucha donc, neuf mois plus tard, toute seule. Elle ne le prit pas mal, savant à l’avance ce qu’il lui coûtait de coucher avec monsieur Minnelli. Tout pouvait arriver, et elle avait prévu toutes les réponses. Mais pas la mort en couche. Non, pas la mort en couche. L’enfant fut donc appelée Amélia, comme sa mère le désirait. Pendant plus d’un ans, elle fut dirigée vers toutes sortes de famille d’accueil. Son père biologique attendu ses un ans pour adopter son enfant. C’est illogique mais il avait préféré que l’affaire se tasse un peu.

« - Nana.
- Oui ma petite ?
- Je t’aime … maman. »

Ce fut les seuls mots qu’Amélia prononça lorsque sa nourrice fur congédiée. Mais ces mots étaient sincères et profonds. Sa nourrice s’en aperçut et elle eut les larmes aux yeux de partir, laissant cette pauvre enfant esseulée seule aux yeux de tous les dangers. Elle ne s’appelait pas « Nana » mais s’en fichait bien. Le « je t’aime maman » signifiait tout. Le surnom « Nana » venait du dessin animé Peter Pan que Mia adorait petite. Son surnom ne s’était pas terni mais avait beaucoup de différence par rapport à avant. Avant, c’était parce que « Nana » était sa nourrice et que le chien de Wendy et ses frères aussi. Maintenant, c’était devenu comme « maman » de façon officieuse. Il n’y avait qu’elle deux qui puisse le comprendre et le fait qu’Amélia l’ai dit en public la bouleversé. Elle s’en était allé, le cœur léger, la larme coulant le long de sa joue

« - Elle ira loin cette petite, très loin même. »

Peu de temps après, la vieille femme mourra dans son sommeil, drogué de cachets. Elle avait voulu partir puisque sa vie ne tenait qu’à une seule personne. Amélia.



Un pied puis le suivant. Amélia débarquait au Japon, sa nouvelle terre d’accueil qu’elle espérait jolie et agréable. Sa première impression fut au décalage horaire important, elle avait envie de dormir. Elle le fit dans le taxi qui l’emmena dans son nouveau chez-elle. Hanaka. C’est drôle, mais durant le voyage en avion, elle avait eut l’impression de rêver la vie d’une jeune fille qui s’appelait comme elle. Sauf qu’elle ne pouvait pas se rappeler de sa naissance, personne ne peut s’en rappeler.

Autre : Amélia a une gouvernante qui n’est jamais là lorsqu’elle-même est là . Elle travaille quand Mia est au lycée et repart lorsque ses enfants à elle en sortent . Elles ne se voient quasiment jamais . La gouvernante , Maria , cuisine et fait un peu de rangement . Il ne faut rien laisser traîner où Maria le range ! Auparavant , Amélia avait une nourrice , mais lorsqu'elle eut atteint ses douzes ans , son père l'estima trop grande et il congédia donc la nourrice .